L'assainissement individuel des eaux usées
L'assainissement des eaux usées peut s'effectuer selon plusieurs techniques selon les préconisations d'un
cabinet d'hydrogéologues.
Le principe de la fosse septique classique ou fosse toutes eaux associée aux drains ou tranchées d'épuration,
les filières compactes : massif à zéolites ou à coco, les micros stations d'épuration.
L'ASSAINISSEMENT AUTONOME a pour principe :
de collecter les eaux usées dans une fosse dite "toutes eaux" :
Elle s'effectue dans une fosse dite "toutes eaux" où le temps de séjour doit varier entre 3 et 6 jours pour assurer
la liquéfaction des effluents. A la sortie de ce prétraitement, les effluents sont simplement décantés et liquéfiés.
Ils sont encore chargés aussi bien en polluants organiques qu'en germes pathogènes.
D'assurer l'épuration et la dispersion des eaux : en sortie de fosse l'épuration et la dispersion des eaux
s'effectuent par le sol naturel ou reconstitué.
Traiter les eaux dispersées en utilisant le sol naturel ou reconstitué, le traitement permet d'assurer l'épuration des
eaux usées grâce aux microorganismes qui s'y développent. Il peut être réalisé par (sous préconisation du SPANC) :
• tranchée d'épandage ou drainante, installée dans le sol naturel.
• filtre à sable non drainé lorsque les caractéristiques du site ne permettent pas l'installation d'un épandage souterrain par tranchée.
• filtre à sable drainé lorsque la perméabilité du terrain est nulle ou une interdiction d'épandage.
• filtre à massif de zéolite, ce dispositif est préconisé lorsque la surface disponible pour l'assainissement
est trop faible et/ou que le sol en place est insuffisamment perméable ou affecté par des engorgement d'eau.
Ce dispositif de traitement sera mis en oeuvre chaque fois que les caractéristiques du terrain le permettront :
- pente du terrain inférieure à 5%,
- superficie suffisante,
- perméabilité satisfaisante (coef. de perméabilité supérieur à 5mm/h et inférieur à 500mm/h).
Les effluents prétraités sont dispersés dans des tranchées gravillonnées de faible profondeur, permettant leur infiltration
lente dans le sol en place et leur épuration par les micro-organismes du sol. L'évacuation des eaux traitées se fera
par infiltration dans le sous sol et évaporation en surface.
Ce mode d'épuration est conseillé lorsque :
- le sol est très drainant : coefficient de perméabilité supérieur à 500mm/h (ex : les sols rocheux).
- le terrain présente une faible pente (infèrieure à 2%).
Un matériau plus adapté (type sable siliceux) est alors substitué au sol. L'épuration est effectuée par le sable et les
micro-organismes fixés autour des granulats. Les eaux traitées seront infiltrées dans le sous-sol.
L'épandage souterrain est alors réalisé dans une fouille unique à fond horizontal.
Le filtre de ce mode d'épuration est constitué d'un matériau granulaire à base de ZEOLITE naturelle de type chabasite...
Ce matériau est substitué au sol et placé dans une coque étanche.
L'épuration est réalisée par le lit à massif de ZEOLITE naturelle et les micro-organismes fixés autour des granulats.
A la base du filtre, un drainage collecte les eaux traitées pour les évacuer vers le milieu superficiel.
Ce dispositif est à prévoir lorsque le sol ne permet pas d'assurer l'épuration des effluents et lorqu'il
ne permet pas non plus d'en assurer la dispersion.
La capacité de perméabilité du terrain est généralement insuffisante. Il est alors prescrit une interdiction
d'épandage et une préconisation du filtre à sable drainé.
Les Micro-stations d’épuration biologique réalisent la totalité des étapes du prétraitement et du traitement
au sein d'un seul et unique dispositif étanche.
Le dispositif d’épuration s’effectue en trois étapes :
- Prétraitement, la Décantation primaire et le traitement anaérobie.
- Traitement, la Bioréaction
- Clarification, la décantation secondaire